Vous avez toujours souhaité nager comme une sirène ou un dauphin ? Se déplacer dans le monde sous-marin avec une monopalme n’est pas chose facile et le rêve se transforme souvent en désillusion.
Il vous faudra des heures d’entrainement pour commencer à s’approcher (de loin) de leur élégance.
Pour progresser dans de bonnes conditions, il vous faut du matériel adéquat et de nombreux paramètres entrent en jeu pour choisir sa monopalme.
Le choix de la voilure de votre monopalme
La dureté de la voilure de votre monopalme
La dureté de la voilure est une composante très importante pour progresser ou performer en monopalme.
Deux facteurs entrent en jeu pour son choix : le physique et l’utilisation.
Toute d’abord, petit point sur le fonctionnement d’une monopalme :
Lors du mouvement de flexion, la voilure vient se plier en fonction de sa rigidité et grâce à la résistance de l’eau. En deuxième partie de mouvement, la palme vient reprendre sa position initiale et dégage de l’énergie qui vous permet d’avancer.
Une voilure rigide permettra de dégager beaucoup d’énergie à chaque mouvement (kick) mais en demande tout autant pour se plier. Une voilure souple, quant à elle, sera facile à plier mais chaque battement sera bien moins efficace.
Dans la plupart des cas, on retrouve trois types de voilures : Soft (souple), médium (entre-deux) et hard (rigide).
Certaines marques ont décidé d’élargir leur choix comme chez Breier par exemple, ou il en existe cinq pour les voilures en fibre de verre ou en carbone et chez son autre concurrent “Powerfins”, ou sept duretés différentes sont développées.
Il faut donc prendre en compte votre niveau sportif et votre force musculaire car vous pouvez vous retrouver avec des crampes si vous utilisez une voilure trop rigide par rapport à votre niveau physique ou au contraire, avoir la sensation de ne pas avancer si la voilure est trop souple et que vous avez un gabarit important.
Le deuxième facteur est l’utilisation que vous allez en faire et la manière dont vous allez l’utiliser : pour la nage avec palmes en eau libre ou en piscine, une voilure rigide ou médium sera conseillée pour avoir le maximum de puissance avec une faible amplitude et une grande fréquence de palmage.
Pour de la plongée en apnée verticale en milieu naturel (poids constants), une voilure medium ou rigide peut être nécessaire surtout à partir d’une certaine profondeur en phase de remontée car il faut pouvoir se dégager de la zone de flottabilité négative.
Pour de l’apnée dynamique, préférez une voilure souple ou medium pour ne pas dépenser trop d’énergie à chaque battement en privilégiant un palmage de grande amplitude et petite fréquence.
En somme, Il faut trouver le compromis qui vous correspond et trouver le meilleur rendement pour que le retour élastique soit le plus efficace possible tout en demandant l’effort le plus raisonnable selon votre gabarit.
Le type de voilure de votre monopalme
La voilure en plastique, la moins coûteuses souvent très souple est un bon compromis pour une association sportive ou pour débuter.
Le plastique à l’avantage d’être résistant, idéal pour de l’initiation et ressentir les premières sensations. Cependant, en progressant, la limite se fait ressentir et la voilure manque rapidement d’efficacité au moment du kick.
Pour des apnéistes ou des nageurs qui veulent s’engager et progresser dans la pratique, le choix de la fibre de verre ou de carbone est plus stratégique.
Ces deux matières premières sont plus rares et plus chères mais ont un niveau de performances bien plus supérieur aux voilures en plastique. Leur nervosité est un atout de taille pour de l’apnée ou de la nage avec palmes.
Les voilures en fibre de verre, moins chère que le carbone, sont très puissantes, souples et légères offrant ainsi un très bon rapport qualité/prix.
La fibre de carbone, offrira des performances supérieures avec un meilleur fouetté (rapidité du retour élastique de la voilure) et l’énergie transmise par le chausson à la voilure est mieux restituée et la rend ainsi plus nerveuse. Ce type de voilure convient aux sportifs de haut niveau qui désirent avoir un bel objet au pied et qui ne veulent négliger aucun détail.
Bien qu’il faille avoir une bonne technique d’ondulations pour tirer partie au maximum d’une voilure en fibre de verre ou en carbone, il sera toujours plus agréable de nager avec une voilure souple en carbone qu’une voilure souple en plastique, même pour les novices.
Au final, pour ce choix, tout est question de budget !
Le choix de la structure de la monopalme
La structure : plate (classique) ou à ailettes
Une nouvelle fois, tout dépendra de votre niveau et de vos priorités.
Une monopalme plate à l’avantage d’être beaucoup plus légère et maniable. Le chausson est directement collé sur la monopalme sans angle d’inclinaison. Elle permet de s’entraîner et développer sa technique de nage, de virage et d’ondulation.
Elle est moins stable qu’une monopalme à ailette, ainsi, vous devez être parfaitement positionné et gainé pour l’utiliser sans qu’elle ne dérape. Idéal pour parfaire sa technique et progresser, elle est destiné autant aux débutants qu’aux athlètes.
Une monopalme à ailette est réservée à un apnéiste ou un nageur confirmé/expert à la recherche de performance et qui a déjà les bases des différentes techniques et qui est à l’aise avec un tuba frontal et un masque.
Elles ont l’avantage d’avoir un chausson anatomique qui est positionné avec un angle important (d’environ 20°) pour palier à l’angle du pied et de la cheville. Ainsi, la monopalme est parfaitement alignée avec le reste du corps, ce qui favorise l’hydrodynamisme, et améliore son efficacité. Les ailettes vont permettre de transpercer l’eau en limitant les frottements mais aussi la traînée de la monopalme en handicapant le moins possible la glisse de l’apnéiste.
Cependant, elles sont souvent plus imposantes et plus lourdes qu’une monopalme plate, les rendant moins maniables et moins pratiques.
Leur poids dans l’eau est considérablement diminué grâce aux ailettes qui offrent une forte inertie et donnent à la monopalme un poids neutre.
Le chausson de monopalme
Les chaussons à talon ouvert sur-mesure ou standard sont très confortables et recommandés pour les monopalmes car ils offrent une bonne tenue, que ce soit pour de l’endurance en longue distance ou des épreuve de vitesses en compétition.
Le sur-mesure est idéal car plus un chausson et sa semelle est ajusté au pied plus la transmission de puissance est importante. Il demande un budget plus conséquent et un chausson classique à talon ouvert est souvent suffisant pour un premier achat.
Pour des compétitions ou des championnats, choisir un chausson avec un angle d’inclinaison est préférable pour aller chercher des performances.
Le chausson réglable est idéal pour un club de plongée ou des journées événements en vue de faire découvrir la pratique et les sensations pour les jeunes par exemple. En revanche, ce genre de chausson à sangles n’est pas conseillé pour des entraînements réguliers.
La nage en monopalme mobilise énormément le bas du corps (fessiers, cuisses, hanches, mollets) et plus précisément, nos doigts de pieds qui sont mis à rude épreuve. Pour la plupart des pratiquants, des bouts de pieds en néoprène sont nécessaires pour plus de confort et ne pas se retrouver avec des doigts de pieds en bouillie à la fin de votre séance.
Avis subchandlers
Beaucoup de facteurs entrent en compte pour choisir sa monopalme et le marché ne manque pas de choix.
Les petits budget seront ravis de l’Hydra de chez SOMMAP avec sa voilure en plastique et son chausson réglable pour débuter dans la pratique ou pour du loisir.
Si vous souhaitez une monopalme qui vous permette d’évoluer et de vous entraîner régulièrement, la monopalme plate en carbone de chez Breier est un choix judicieux. Pour les plus confirmés ou amoureux de la monopalme, une monopalme à ailette comme la Race de chez Mares saura vous satisfaire en terme de sensations et de propulsion.
Si vous vous sentez perdu, il ne faut pas hésiter à contacter nos conseillers pour trouver la monopalme qui vous correspond.L’achat d’une monopalme est un investissement important que l’on souhaite conserver durant de longues années. N’oubliez jamais d’en prendre soin car elles le méritent ! Un sac à monopalme est vivement conseillé et du savon pour enfiler la palme aux pieds ne sera pas un luxe.