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Les Conseils d'Apnée
La sécurité avant tout
La plongée libre est une pratique à risque pour ceux qui ne respectent pas les règles établies.
Le risque majeur d’une plongée en apnée est la syncope, une perte de connaissance subite du au manque d’oxygène, qui survient généralement lors de la remontée à quelques mètres de la surface. La syncope n’est pas dangereuse en elle-même, mais implique 20 à 30 secondes après, un risque de noyade par réflexe inspiratoire.
La syncope n’épargne personne et même les apnéistes experts sont sujets à ce risque.
C’est pourquoi la règle première est de ne jamais plonger seul et toujours être accompagné par un coéquipier qui est capable de venir vous chercher.
Heureusement, certains signes internes (vertige, rétrécissement du champ de vision) et externes (lâcher de bulle, regard inhabituel) préviennent d’une syncope imminente mais seuls l’expérience et la formation permettent d’identifier et reconnaître clairement ces alarmes.
En revanche, un bon lestage , des accessoires de sécurité adaptés, une formation préalable et un bon encadrement sont les secrets d’une apnée en sécurité.
Dans tous les cas, il ne faut jamais surestimer ses capacités et apprendre à renoncer quand les éléments ne sont pas de votre côté.
De nombreux organismes comme SSI proposent des formations (niveaux, diplômes de secourisme…) pour évoluer dans cette pratique et apprendre à mieux se connaître.
Progresser en apnée
Le physique
Pour améliorer son apnée, pas de secret, il faut pratiquer et :
- Augmenter sa résistance au CO2, le gaz responsable de “l’envie de respirer”, en travaillant sur des exercices hypercapniques.
- Augmenter sa résistance à l’hypoxie, en accentuant les exercices hypoxiques pour une oxygénation des tissus plus performantes et économiques. Le but étant d’habituer, petit à petit, ses muscles au manque d’oxygène.
- Augmenter sa capacité pulmonaire grâce à des exercices de respiration et d’étirements de la cage thoracique pour améliorer sa flexibilité.
- De même pour le réflexe d’immersion qui s’accentue au fur et à mesure des entraînements. Ainsi, plus vous mettez la tête sous l’eau au cours de l’année, plus le réflexe se fera ressentir. Ce qui implique de sortir de son canapé en hiver et on vous l’accorde, ce n’est pas facile !
Un dernier aspect est le renforcement musculaire qui ne s’effectue pas forcément en piscine mais les muscles doivent être puissants pour minimiser le nombre de gestes et avoir le meilleure rendement.
La technique
Une bonne technique en apnée est un gain énorme en terme d’énergie et de confort.
Par exemple, un bon canard permet de se dégager de la surface en minimisant l’effort.
Plusieurs points sont à travailler pour s’améliorer : les techniques de nage, de compensation, de prise d’air et de techniques de ventilation (avec l’apprentissage de la carpe pour les plus avancés), sa position dans l’eau, etc…
Pour améliorer sa technique vous pouvez vous rapprocher de clubs comme celui de l’Argonaute.
Le mental
Et le dernier aspect essentiel, si ce n’est le plus important, est le facteur mental.
Le but étant de travailler le relâchement et le lâcher prise pour évacuer le stress et faire taire le bavardage mental qui pollue votre apnée et consomme de l’oxygène.
Pour arriver à cet état de concentration, des exercices de respiration ou de yoga peuvent être appliqués hors de l’eau et ainsi transposer cet état lors de vos plongées ou pendant votre préparation.
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